Lundi - Vendredi: de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h30
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Une accession en ligue 1, une saison de tout repos pour le staff médical ?

Il est habituel de dire qu’une saison qui finit ainsi est une saison ou rien de pouvait nous arriver. En fait, même si sur différents journaux spécialisés, Ajaccio était donné dans le tiercé perdant, le club dans son ensemble a du effectuer un travail de fond dans les différents secteurs pour compenser différents handicaps que nous ne citerons plus.
Le STAFF technique a le soucis de la performance et de l’effectif, le STAFF médical en a d’autres, la gestion des blessures avec une hantise, la récidive.

1. Une saison avec peu de blessés ?

Oui, c’est vrai, cette année a été assez tranquille si l’on comptabilise le nombre de joueurs blessés. Par contre, ça n’est pas pour autant que l’investissement des hommes en blanc a été moindre, notamment celui des kinés, qui sont en première ligne en cas de coup dur. En effet, en amont de la blessure, on note un travail au quotidien de prévention des blessures, mis en place par le STAFF technique et le STAFF médical. La prévention s’exerce dans différents domaines tels que la pubalgie, les lésions musculaires ischio-jambiers et les entorses. Nous n’avons rien inventé et ceci est réalisable dans tous les sports, y compris dans le cadre de sports individuels. Encore faut-il avoir l’environnement adéquat et les connaissances adaptées.

Voici quelques exemples de groupes de prévention dans lesquels les sportifs qui sont présents à risque peuvent être intégrés et qui sera proposé aux joueurs pour la saison à venir:

1. Groupe PUBALGIE – ADDUCTEURS:

travail de postures (chaine postérieure, adducteurs, psoas-iliaque…), gainage abdominaux, excentrique adducteurs… 5 jours par semaine en salle.

2. Groupe ISCHIO-JAMBIERS:

2a. Sans déficit de la force musculaire:

travail d’étirements de la chaine postérieure (complexe suro-achilléo-plantaire) 5 jours par semaine en salle, encadrés 2 jours par semaine.
travail de renforcement à l’elastique ( geste technique de frappe de balle, 3 séries de 10 des 2 côtés) 2 jours par semaine.
travail de renforcement excentrique de terrain 2 jours par semaine (à genoux à deux).
travail de renforcement à l’élastique ( geste technique de frappe de balle) les jours de match 20′ avant l’échauffement, dans les vestiaires.
massages et alternance chaud-froid en récupération après les grosses séances ou matchs.
thérapie par ondes de choc radiaires si foyer cicatriciel.

2b. Avec déficit de la force musculaire:

idem groupe 2a en réalisant ,1 jour par semaine en semaine de match et 2 jours en période de préparation, un renforcement excentrique sur dynamomètre isocinétique (Biodex) guidé par le test musculaire initial et contrôlé après 12 séance.
massages et alternance chaud-froid en récupération après les grosses séances ou matchs.
thérapie par ondes de choc radiaires si foyer cicatriciel.

3. Groupe TRICEPS SURAL – TENDON D’ACHILLE:

travail d’étirements de la chaine postérieure (complexe suro-achilléo-plantaire) et excentrique (stanish) 5 jours par semaine en salle (voir fiche sur site cmts2a.fr).
travail d’étirements encadrés 2 jours par semaine.

4. Groupe PROPRIOCEPTION:

atelier proprio (avec alternance des supports, avec travail combiné des membres supérieurs) 5 jours par semaine en salle, 1 fois par semaine sur le terrain avec ballon.
renforcement musculaire de l’articulation concernée (genoux ou chevilles) avec ou sans dynamomètre isocinétique 1 jour par semaine

2. Une complémentarité entre les STAFFS ?

Je dirais même plus, la complicité est même requise entre le STAFF technique, le STAFF médical, les joueurs et l’équipe dirigeante. C’est ainsi que doit être bâtie une équipe qui gagne.
Dans cette complémentarité, il faut intégrer que lorsqu’un groupe a de bons ou mauvais résultats, c’est l’ensemble du groupe qui en est à l’origine. En effet, si l’on prend l’exemple d’un faible taux de lésions musculaires, il faut prendre en compte que ce résultat incombe au préparateur physique qui a bien dosé son programme, à l’entraineur qui a su gérer son effectif (surtout en période de matchs rapprochés), au kiné qui a dirigé des protocoles de prévention au quotidien, à l’ostéopathe qui a su traiter les facteurs favorisants et au médecin qui a su coordonner les soins et anticiper les problèmes, notamment ceux liés au blessures à répétition.

3. Au total,

Passer une bonne saison pour un STAFF médical, c’est ne pas entendre parler de nous, rester dans l’ombre et travailler en toute sérénité, en espérant que ça durera…

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